Terrains constructibles et terrains agricoles. Les parcelles de terrains de chaque commune sont répertoriés sur des plans gardés en mairie. Tous sont classés dans des zones : zone U (zone constructible), zones N et ND (zone non constructible) ou zones A et NC (zone agricole). Les personnes intéressées consultent le POS (plan d'occupation des sols) ou, s'il existe, le PLU ((Plan local d'urbanisme) de leur commune.
Pour être reconnu constructible, tout terrain doit avoir reçu l'aval de la mairie et plus précisément du service d'urbanisme. Les propriétaires de terrains agricoles souhaitant changer la destination de leur bien doivent faire une demande de modification du PLU et payer une taxe sur la plus-value obtenue en cas de vente du bien. Un cadre agréable, une source ou un puits, quelques arbres peuvent faire grimper le prix de vente. La proximité des transports en commun ou des commerces sont également des atouts.
Le prix d'un terrain s'évalue en fonction de sa localisation, de sa superficie, de ses accès et commodités, des raccordements aux réseaux d'eaux, de gaz, d'électricité... déjà en place, des autorisations de construction délivrées, des risques naturels et sismiques et de la planéité de la surface. Les terrains isolés ou en lotissement voués à la construction subissent une étude de sol poussée.
Toute vente de terrain est signée chez le notaire. Les frais sont en général à la charge de l'acquéreur. Le montant des charges d’acquisition peut être simulé à l'avance sur Internet ou par un agent immobilier. A l'acte de vente est agrafé un état des risques naturels et technologiques.